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26/04/2024

La commune de Falck (57) réussit une rénovation exemplaire de la toiture de sa salle des fêtes en autoconsommation collective avec les tuiles SOLAIRE MAX d’EDILIANS

 Située à 5 km de la frontière allemande, dans le département de la Moselle, Falck subit en 2021 une tempête causant d’importants dégâts dans la commune. Parmi eux, la toiture de la salle des fêtes, déjà fragilisée par un défaut de conception, s’affaisse presque totalement. Dans le cadre de sa réhabilitation, la mairie décide alors de réaliser l’un des pans, bénéficiant d’une belle orientation, en photovoltaïque pour réaliser des économies d’énergie. A l’issue d’un appel offres lancé à l’automne 2022, ce sont les tuiles SOLAIRE MAX d’Edilians qui ont été retenues ainsi que la tuile terre cuite HP10 HUGENOT pour le reste de la couverture.

Construite en 1998, la salle polyvalente de Falck est mise à la disposition des associations locales et des 2.535 habitants de la commune pour accueillir des événements festifs et réunions. Après une fermeture au public depuis ces vents violents qui l’ont totalement dépourvue de couverture et le temps de l’expertise des assurances, le Maire Pascal Rapp souhaitait rénover rapidement cet espace de 400 m2.

« Dans le cadre de cette réhabilitation, le conseil municipal s’est posé la question de faire d’une pierre deux coups et de profiter de cette réfection de la toiture pour réaliser le pan orienté sud ouest en photovoltaïque » raconte Pascal Rapp. Devant déjà fournir les tuiles terre cuite HP10 HUGUENOT en coloris Ardoisé, la société Lacroix en charge de la maîtrise d’œuvre leur conseille alors les solutions solaires d’EDILIANS et plus particulièrement la SOLAIRE MAX noire.

Après avoir recueilli le témoignage d’un élu ayant recouru aux tuiles photovoltaïques d’EDILIANS et à l’issue d’études réalisées pour s’assurer de la pertinence de l’investissement, la commune décide de se lancer et de faire confiance à EDILIANS. « Nous sommes tous confrontés à la hausse des coûts de l’électricité. En tant que collectivité locale, notre objectif premier est de réaliser des économies. Si nous ne faisons rien, qui le fera ? Nous sommes là pour montrer l’exemple et c’était le moment opportun pour le faire » explique Monsieur le Maire. Il ajoute « De plus, d’après nos calculs par rapport à ce que nous proposait EDILIANS en matière de photovoltaïque, avec un produit garanti 30 ans, l’investissement devrait être amorti au bout de 10 ans. Cela nous a conforté dans notre idée ».

D’une surface de 560 m2, la nouvelle toiture de la salle des fêtes du centre bourg est désormais revêtue pour moitié de 480 tuiles SOLAIRE MAX noires qui s’intègrent harmonieusement aux tuiles HP10 HUGUENOT Ardoisé. Avec une production estimée à 37.300 KWh/an, l’installation couvre largement les besoins en électricité du bâtiment, surtout occupé le week-end, et permet à l’édifice de la mairie voisine couverte en tuiles DIAMANT argentique, ouverte tous les jours, de bénéficier du surplus de production pour sa propre consommation et réaliser ainsi de belles économies d’énergie !

« Pour un montant global des travaux (rénovation de la couverture, remplacement du système de chauffage, ventilation, électricité...) de plus de 700.000 € financés en partie par l’état et la région Grand Est, la réalisation livrée en mars 2024 a été très bien perçue par la population. Quant à moi, esthétiquement, j’étais bouche bée quand j’ai vu le résultat car nous ne voyons vraiment aucune différence entre les deux tuiles. C’est franchement un produit magnifique » conclut le Maire Pascal Rapp.

Présentée officiellement le 18 avril prochain à 11h00, la salle des fêtes de Falck avec ses tuiles terre cuite et tuiles SOLAIRE MAX d’EDILIANS devrait sans nul doute séduire les élus de la région, invités à cette occasion, et les convaincre de se lancer eux aussi dans l’aventure !

Source André Surdrie

25/04/2024

Le fabricant de matériaux en terre cuite Rairies Montrieux accélère à l'international

L'entreprise du Maine-et-Loire mise sur l'export pour structurer sa croissance. Avec l'ambition de réaliser 20 à 30 % de son activité à l'international dans les prochaines années.

Les plaquettes de parement de façade de Rairies Montrieux trouvent de nouveaux débouchés à l'export, comme ici à Birmingham, en Grande-Bretagne.

Rairies Montrieux ajoute une brique supplémentaire à son développement. L'entreprise, qui fabrique en Maine-et-Loire carreaux, briques et plaquettes de parement en terre cuite, accroît son activité à l' international avec l'ambition d'y réaliser 20 à 30 % de son chiffre d'affaires d'ici à quatre ans.

« Nous nous recentrons sur les pays limitrophes. Plutôt que de réaliser des chantiers lointains mais ponctuels, nous développons des projets récurrents en Europe auprès de clients qui nous connaissent et nous accompagnent dans la maîtrise des spécificités des marchés locaux », explique Paul-Vincent Diquéro , directeur export de Rairies Montrieux.

Source Les Echos par Cédric Menuet

24/04/2024

Le tuilier Monier affirme son enracinement dans les Ardennes malgré les crises

Éprouvée par l’envolée des prix de l’énergie puis par la chute de la construction, la filiale du groupe américain BMI s’est restructurée et a investi pour assurer sa pérennité sur le site de Signy-l’Abbaye.

"Nous voulons garder le site", déclare Olivier Hazard, directeur depuis deux ans, de la tuilerie Monier de Signy-l’Abbaye. Le message n’est pas anodin tant l’usine lancée en 2008 par Lafarge, puis entrée dans le giron du groupe américain BMI en 2017, est éprouvée par les crises. Il y eut d’abord l’envolée des prix de l’énergie amorcée en 2022 au déclenchement de la guerre en Ukraine. Dotée du plus long four d’Europe (200 mètres de long), qui a pour mission de cuire les tuiles à 1 115 degrés, Signy a une facture énergétique qui représente 30 % de ses coûts de production. « Nous avons dû ralentir notre production», ne cache pas M. Hazard. L’entreprise a dû aussi répercuter l’inflation sur ses prix de vente qui ont augmenté de 40 %.

Par ailleurs, la tuilerie, qui fournit le nord est de la France et le Benelux, est confrontée, depuis l’an passé, à la chute de l’activité construction qui se traduit par une baisse de 35 % de la demande de tuiles. Le groupe a dû arrêter l’usine entre fin novembre et fin décembre. La production était de 18 millions de tuiles en 2023 contre 19,5 millions en 2022. Elle devrait être moindre cette année. "Notre démarche d’amélioration continue nous permet d’être confiants en l’avenir" Directeur de l’usine de Signy-l’Abbaye

Il y a des conséquences sociales à ces ralentissements. L’entreprise, qui affichait, il y a quelque temps, un effectif de 130 personnes, s’est séparée de son gros volant d’intérimaires pour rester sur son socle de 87 salariés en CDI. Le site de Signy a obtenu le feu vert de l’État pour avoir recours à l’activité partielle de longue durée (APLD), qu’elle a utilisé pendant dix jours en janvier dernier. Soucieuse de « conserver ses compétences », l’entreprise a profité du ralentissement pour lancer des formations, améliorer sa qualité et sa productivité.

Olivier Hazard, qui a œuvré dans le passé dans l’automobile, en a importé certaines méthodologies dont le « travail standardisé ». « Nous avons travaillé en groupe avec les opérateurs et les techniciens afin d’identifier les meilleures pratiques, les meilleurs gestes et postures, afin de les partager dans des plans d’action », fait savoir le dirigeant. Monier a mis en place des outils de « vérification du respect des standards » afin de faciliter la vie du personnel et l’amélioration de la qualité. Les rebuts ont ainsi baissé de 5 points. «Notre démarche d’amélioration continue nous permet d’être confiants en l’avenir », indique le dirigeant. Il précise que Monier a investi récemment 2 millions d’euros notamment dans un système de récupération de chaleur, qui a réduit de 8 % la consommation de son four. L’entreprise a travaillé aussi sur la sécurité et prévention des risques. « Nous avons passé 735 jours sans accident avec arrêt, c’est une grande fierté pour nous», indique Olivier Hazard. Pour marquer le coup, la tuilerie ardennaise a planté un arbre comme il est de tradition au sein de BMI. Les Ardennais ont choisi un chêne pour être en accord avec leur terroir. C’est aussi un vœu de longévité pour une entreprise qui aura encore besoin à court terme de s’adapter aux difficultés du marché en attendant un retour de la demande, espéré pour la mi-2025.

Source L'Union


23/04/2024

EDILIANS lance le PASS SOLAIRE : un accompagnement pour aider les couvreurs à devenir des experts du toit solaire !

Alors que la rénovation énergétique est incontournable et que le photovoltaïque est en très forte croissance pour répondre à un double besoin de réduction des factures d’énergie et d’autoconsommation, certaines entreprises de couverture hésitent encore à se diriger vers le solaire qui peut leur sembler complexe. Pourtant, en tant que garant de l’étanchéité de la toiture, intégrer cette prestation à celles qu’elles proposent déjà est plus que légitime. Aussi, EDILIANS, pionnier sur ce marché depuis plus de 20 ans avec une gamme de tuiles solaires et de panneaux intégrés au bâti, a décidé de les aider à démarrer cette activité en lançant le PASS SOLAIRE.

S’inscrivant dans la continuité de la signature de son partenariat avec APRIL Construction en début d’année afin de faciliter l’accès assurantiel aux professionnels, le PASS SOLAIRE est un accompagnement complet de A à Z pour devenir autonome dans la vente et la pose de systèmes photovoltaïques. Ce parcours personnalisé comprend tous les volets nécessaires pour développer une activité solaire avec :

– une assistance assurantielle avec explication des démarches à effectuer pour bénéficier d’une couverture adaptée, point crucial dans le cadre du développement de cette nouvelle activité, avec possibilité d’être mis en relation avec APRIL Construction et de bénéficier de règles de souscriptions assouplies et de tarifs négociés par EDILIANS,

– une formation technique certifiante pour obtenir l’habilitation BP, obligatoire pour l’installation d’équipements photovoltaïques ainsi que la qualification QualiPV Bat sous forme de stage théorique et pratique, respectivement d’une durée d’un jour et demi et de 3 jours,

– une formation à la pose des solutions de tuiles et panneaux solaires d’EDILIANS en situation réelle accompagnée d’une attestation de formation à leur mise en œuvre, document demandé dans les avis techniques et souvent par les assurances,

– une journée de formation à la vente et au Simulateur Solaire, avec présentation de l’offre EDILIANS et de ses avantages,

– un accompagnement sur la première vente et le premier chantier solaire photovoltaïque par un commercial et un technicien expérimentés d’EDILIANS.

Les éléments pertinents de cet accompagnement sont définis lors d’un entretien initial en fonction des besoins de l’entreprise, il est donc tout à fait personnalisé.

En déployant ce service complet, EDILIANS illustre une fois de plus sa volonté, au-delà de sa large gamme solaire résidentielle, de proposer un accompagnement complet de A à Z pour aider les professionnels à devenir des experts de la rénovation globale de la toiture. Destiné à développer et soutenir leur activité, le PASS SOLAIRE garantit en plus à leurs clients particuliers un toit solaire fiable et étanche, performant et durable, tout étant esthétique.

Source Batipresse par André Sudrie Relations Presse 

22/04/2024

Terreal ouvre son premier espace de formation (photovoltaïque) dédié aux couvreurs

Sur son site de Roumazières (Charente), Terreal, leader français des solutions solaires intégrées en toiture pour le marché résidentiel, a inauguré sa formation qualifiante QualiPV’Bat dédiée aux couvreurs.

Ce 16 avril 2024, sur son site de Roumazières (Charente), Terreal, leader français de solutions solaires intégrées en toiture pour le marché résidentiel, a inauguré sa formation qualifiante QualiPV’Bat dédiée aux couvreurs sur la pose de panneaux photovoltaïques en toiture et le raccordement des installations au réseau.

Une dizaine de couvreurs étaient présents pour la formation dispensée en partenariat avec l’organisme CERER (Centre d'Études et de Recherches en Énergies Renouvelables) conventionné par l’association Qualit’EnR. Au total, ce nouvel espace prévoit la formation de minimum 120 couvreurs durant la première année, avec des sessions affichant complet jusqu’au mois de juin.

La collab' entre Terreal et le CERER

Terreal appartient au groupe Wienerberger, l’un des fournisseurs majeurs de solutions économes, innovantes et écologiques pour l’ensemble de l’enveloppe du bâtiment, dans les domaines du neuf comme de la rénovation, ainsi que dans les infrastructures hydrauliques et la gestion de l’énergie.

En France, Terreal compte :

– 17 sites,

– 1 541 collaborateurs,

– et développe un chiffre d’affaires de 490 millions d’euros (2022).

Quant au CERER, il a su se bâtir une solide réputation dans la maîtrise des énergies, les énergies renouvelables et la thermodynamique, tout en s'imposant dans le domaine de la formation. En collaboration avec Terreal, il propose une formation qualifiante Quali’PV Bat, penser pour former sur un double plan (théorique et pratique) les professionnels de demain à la pose de systèmes photovoltaïques.

Selon Jean-Baptiste Fayet, le directeur général France de Terreal, ce "programme de formation rejoint nos autres initiatives, tel que le partenariat signé avec la Capeb en février 2023 pour accompagner les entreprises artisanales sur le photovoltaïque. Notre objectif est, d’une part, la montée en compétence de la filière pour qu’elle puisse répondre aux enjeux de la transition énergétique, et d’autre part, de proposer un service de qualité au particulier qui pourra ainsi bénéficier de l’autoconsommation et réinjecter une partie de l’énergie sur le réseau."

Solterre Qualif’, une formation qui se veut approfondie

Baptisée "Solterre Qualif’", cette session de formation accueille durant trois jours jusqu’à douze clients, couvreurs et constructeurs de maisons individuelles. Ces derniers suivent une formation complète, avec une partie théorique (côté CERER) et une partie pratique (côté Terreal) sur des maquettes de la gamme de panneaux photovoltaïques Solterre. À l'issue de cette formation, les formés doivent obtenir un résultat minimum de 24 bonnes réponses sur 30 au questionnaire de fin de formation, afin de décrocher le précieux sésame, celui de la certification.

Selon Éric Risser, le directeur marketing de Terreal en France, ces "formations complètes et qualifiantes sont un gage d’assurabilité et sont nécessaires pour que les entreprises, couvreurs et constructeurs de maison individuelles, puissent réussir dans le solaire. Avec le développement du photovoltaïque, les compétences des professionnels doivent évoluer notamment sur l’électricité. Nous facilitons l’accès des couvreurs à ce marché en proposant à la fois des solutions solaires au raccordement plug and play et une offre de formation sur la partie électrique."

Un programme de formation complet pour les six mois à venir

L'année 2023 a vu une augmentation record du nombre d’entreprises qualifiées pour l’installation de panneaux solaires photovoltaïques (+ 74 %). Toutefois, la filière de la couverture est en pénurie de professionnels qualifiés, et, signe d'une demande conséquente, le programme de formation affiche déjà complet pour les six mois à venir. Éric Risser commente d'ailleurs : "Aujourd’hui l’offre de qualification est insuffisante par rapport à l’évolution de la demande chez les professionnels, en particulier dans la région Grand Ouest qui a adopté d’ambitieux objectifs dans le développement du solaire."

Terreal souhaite développer son programme "Demain Tous Solaire", lancé en 2020 pour accompagner les entreprises de couverture en offrant des services spécifiques sur la technique (installation, branchement, paramétrage et conseil) et l’aide à la vente, avec l’ouverture en 2024 de nouveaux espaces dédiés sur plusieurs sites, dont l’Occitanie et la région parisienne.

Source Batiactu par Laure Pophillat 

Terres-de-Haute-Charente : Terreal forme les couvreurs au photovoltaïque

L’usine Terreal de Roumazières a lancé ce mardi 16 avril des formations au photovoltaïque destinées aux professionnels.

L’usine Terreal de Roumazières lance un espace de formation photovoltaïque pour les pros de la couverture. Une aide pour chaque étape d’un projet, du devis au branchement.

Mickaël Mautré est charpentier couvreur, patron de la société MMCM basée à Nanteuil-en-Vallée. Ce mardi 16 avril, il est l’un des douze professionnels de la toiture à suivre la première formation au photovoltaïque dispensée à l’usine de Roumazières de Terreal, leader européen de la tuile en terre cuite passé récemment sous le giron du groupe autrichien Wienerberger.

Source La Charente Libre par Frédéric BERG

21/04/2024

Des murs zéro plastique avec double parois de briques

L'entreprise Martin Pichler Ziegelwerk de Haute-Autriche s'attaque à la question de la taxonomie européenne pour les bâtiments à double paroi.

Le système PIAplan est basé sur l'utilisation de 2 briques plates de 30/30 cm, maçonnées avec des joints bout à bout décalés. Cela permet d'obtenir des propriétés de mur exceptionnelles : 

Martin Pichler Ziegelwerk GmbH présente un système de double paroi en brique appelé PIAplan. Il repose sur l'utilisation de deux briques plates de 30/30 cm, installées avec des joints bout à bout décalés.

Cela permet d’obtenir des propriétés de mur exceptionnelles telles que :

  • Isolation thermique : valeur U de seulement 0,18 W/mK sans utilisation de systèmes composites d'isolation thermique.
  • Isolation acoustique : valeur mesurée de seulement 54 dB.
  • Résistance : Une résistance individuelle des briques de 15 N/mm² signifie que la résistance élevée des murs qui en résulte – en fonction de la statique – permet également la pose de sols supplémentaires, ce qui réduit considérablement la consommation d'espace.
  • Aptitude pour l'été : La grande masse de stockage évite la surchauffe en été et conduit à des températures ambiantes équilibrées pendant la période de chauffage.
  • Absence de plastique : le système représente une combinaison sophistiquée (recette propre et embout) d'isolation thermique, d'isolation phonique et de résistance. Les systèmes ETICS supplémentaires, qui sont généralement à base d'huile minérale, sont complètement éliminés.

Longévité et rétention de valeur en interaction avec les critères de taxonomie

"Notre système à double paroi est le bon choix de matériau pour les investisseurs qui apprécient la longévité et la conservation de la valeur avec de faibles coûts d'entretien. Il offre la combinaison optimale d'isolation thermique, d'isolation phonique et de résistance et est à la fois respectueux de l'environnement et durable", déclare Ekkehard Pichler, directeur général de Ziegelwerk Pichler. et : "Brick Bauhaus 2050 certifie que le système à double paroi peut facilement atteindre les objectifs de la taxonomie de l'UE dans le domaine des matériaux de construction des murs."

Source SolidBau


20/04/2024

Ceratec a mis en service avec succès un nouveau coupeur et un concept innovant de séchage en tunnel

Ceratec, leader en solutions d'ingénierie, a réalisé un exploit révolutionnaire avec le développement et la mise en service réussis d'un concept unique de séchoir tunnel à l'usine d'Ibstock Aldridge. Ce projet pionnier offre une efficacité accrue, une consommation d’énergie réduite et un alignement avec la stratégie environnementale, sociale et de gouvernance (ESG) d’Ibstock.

Ibstock Royaume-Uni – Usine d’Aldridge

L'usine Ibstock Aldridge est une installation de production de briques extrudées et peut fonctionner en continu sept jours sur sept, avec 11 heures de production effective par jour. Les briques subissent une série de processus, notamment l'extrusion, la texturation, le ponçage et la découpe de pains avant d'être découpées en briques BS65 ou BS73. L'installation produit 28 millions de briques/an.

Efficacité énergétique

Le séchoir tunnel, élément central de la ligne de production, fonctionne comme un séchoir tunnel classique pendant les heures de fonctionnement. Mais contrairement aux séchoirs traditionnels, qui restent inactifs pendant les périodes de non-production, l'innovation de Ceratec maintient la courbe relative du séchoir en dehors des heures de production en déplaçant l'avant du séchoir. Ceci est rendu possible grâce au développement d'un logiciel de contrôle spécialisé, permettant une gestion efficace du processus de séchage sans avoir besoin d'un chargement et d'un fonctionnement continus du séchoir.

Design compact

Le concept de séchoir tunnel de Ceratec révolutionne non seulement les stratégies opérationnelles, mais répond également aux problèmes d'espace et d'énergie. En intégrant une conception compacte, le séchoir s’intègre parfaitement dans un nouveau bâtiment plus petit. Cette optimisation maximise non seulement l'espace disponible au sein de l'usine, mais réduit également considérablement la consommation d'énergie par rapport aux anciens séchoirs à chambre.

L'intégration de cette technologie innovante souligne l'engagement de Ceratec en faveur du développement durable et s'aligne sur les objectifs ESG d'Ibstock.

Source ZiegelIndustrie International

19/04/2024

Autriche: Record du monde de hauteur pour une construction en briques

2 immeubles de 8 étages sont actuellement en cours de construction dans le quartier Wildgarten à Vienne avec des briques monomur.

La construction en brique s’est énormément développée ces dernières années afin de répondre aux enjeux de la construction urbaine. 

Cela nécessite essentiellement de construire plus haut.

Plus de 205 000 briques wienerberger seront utilisées dans les 14 bâtiments. 

Source LinkedIn

18/04/2024

La tuilerie Lambert va de l'avant

Le fabricant de tuiles et accessoires de couverture située à Saint-Adjutory mène depuis plusieurs années une politique d'investissement dynamique.

Aurélien et Marie-Bernadette Baluteau, devant l'entrée de leur tuilerie à Saint-Adjutory.

"Il y avait 27 petites tuileries comme nous, il y a 45 ans en Poitou-Charentes. Nous sommes restés indépendants et à taille humaine", présente Aurélien Baluteau, gérant de la tuilerie Lambert à Saint-Adjutory. Aux côtés de sa mère, Marie-Bernadette, il représente la sixième génération à la tête de l'entreprise familiale, productrice de tuiles et accessoires de couverture en argile pur. Ils emploient 8 personnes. La tuilerie produit 13 000 tuiles par jour (modèles de 40, 50 cm... de différentes couleurs, chapeaux, etc.) et 5 000 accessoires par semaine (murets, faîtières). Son chiffre d'affaires a atteint 2,750 millions d'euros en 2023, contre 1,760 million en 2022. "Nos clients sont principalement des négociants, des artisans. Nous travaillons en local : Poitou-Charentes, Vendée, la région bordelaise, la Dordogne... Mais nous avons aussi à notre actif de jolis chantiers à travers le monde...".

Source CaracTerres par Etienne Sautereau 


17/04/2024

Matériaux de construction : Stéphane Bijoux dénonce « l’imposture de l’extrême droite »

Dans un communiqué, le député européen Stéphane Bijoux salue la décision du Parlement à Strasbourg d'autoriser le commerce de produit de construction sans marquage "CE" pour l'Outremer.

Le Parlement européen vient de réviser à une très large majorité (505 pour, 40 contre et 78 abstentions) le Règlement européen sur les produits de construction. Grâce à cette nouvelle législation, les produits de construction mis sur le marché dans les Régions Ultrapériphériques auront la possibilité d’être exemptés des exigences du marquage européen « CE ».

Le Député réunionnais Stéphane BIJOUX souligne que cette adaptation concrétise une mesure annoncée par le Gouvernement dans sa feuille de route du Comité interministériel pour les Outre-mer (CIOM) en juillet 2023 : « Sous l’impulsion du Gouvernement et avec notre mobilisation au sein des Institutions Européennes, c’est un nouvel engagement qui est tenu pour les Outre-mer, en cohérence avec le cap tracé par le Président Emmanuel MACRON pour le développement de nos territoires. Cette démarche a été fortement soutenue par Marie GUEVENOUX dès sa prise de fonction au Ministère des Outre-mer. »

Selon le Député ultramarin, cette adaptation de la législation marque aussi une nouvelle victoire du « Réflexe Outre-mer » qu’il défend au Parlement européen depuis 2019 pour une meilleure prise en compte des réalités locales et pour la valorisation des atouts ultramarins. Stéphane BIJOUX pointe l’abstention des Députés du Rassemblement national lors du vote final en session plénière : « L’adaptation des normes européennes aux réalités locales est une demande forte du monde économique et en particulier du secteur de la construction qui est confronté à la hausse des prix du fret et des matériaux. Ce vote démontre une nouvelle fois l’imposture et le mépris de l’extrême droite pour nos territoires ultramarins. »

Stéphane BIJOUX le redit : « Nous avons besoin d’Europe. Une Europe qui prend en compte nos réalités locales et qui confirme son rôle de partenaire indispensable du développement économique et de l’insertion régionale à La Réunion et dans tous les Outre-mer que je défends au Parlement européen ».

Source Zinfos974


16/04/2024

Poussière, nuisances sonores… : dans l’Eure, le projet de carrière à Cahaignes reste contesté

À Cahaignes (Eure), le préfet a accordé son autorisation pour l’exploitation d’une carrière d’argile au cœur de ce petit coin de nature, malgré l’opposition du conseil municipal de Vexin-sur-Epte et d’une large majorité des habitants. Réunis au sein d’une association, les opposants au projet réfléchissent aux suites à donner à leur combat.

Depuis près de deux ans, les opposants au projet de carrière d'argile à Cahaignes se mobilisent. Et malgré l'autorisation d'exploitation accordée par la préfecture, ils réfléchissent aux suites à donner à leur contestation.

Du côté de Cahaignes, petit village intégré au sein de la commune de Vexin-sur-Epte (Eure), le débat autour de la création d’une carrière d’argile pour le compte de la société Terréal est-il arrivé à son terme ? Du côté de la préfecture, la décision d’autoriser son exploitation a été rendue à la mi-mars. Une déception pour les membres de l’association Vexin Nature Qualité de vie, créée en 2022 pour fédérer les opposants au projet. « Nous avions été reçus en préfecture quelque temps auparavant. Et nous savions que la tendance ne nous était pas favorable », regrette Alain Riou, l’un des fers de lance de la contestation qui a décidé de passer la main lors de la prochaine assemblée générale qui doit se dérouler courant avril.

Jérôme Richard, le maire adjoint en charge de l’urbanisme et de l’aménagement du territoire, n’est pas véritablement surpris lui non plus. « Nous savions que les deux avis défavorables rendus par notre conseil municipal étaient uniquement consultatifs. Mais pour nous il était important d’une part de nous faire l’écho du ressenti des habitants. Et de l’autre de faire pression pour que, si cette carrière devait un jour exister, son exploitation soit la moins impactante possible », assume l’élu qui n’a jamais caché ses réserves sur un projet qui selon lui « n’a aucun intérêt pour la commune, mais seulement pour Terréal ».

En ce sens, la municipalité et les opposants à la carrière ont été en partie entendus depuis la première enquête publique qui avait mis le feu au poudre au printemps 2022. Alors que les limites d’exploitation devaient se situer à moins de 70 m des premières habitations, elles ont été reculées à 330 m. Une trame verte est prévue sur la bande de terre qui sépare les deux zones sur une surface de 4 ha et une nouvelle voie d’accès doit être aménagée par Terréal pour éviter aux camions de traverser le village. Par ailleurs, la durée d’exploitation a elle été divisée par deux, passant de 30 à 15 ans. « Si ce projet avait été présenté sous cette forme-là au départ, il aurait peut-être été accepté plus facilement », regrette l’adjoint, préférant regarder le verre à moitié plein.

Un recours dans les semaines à venir ?

Une vision que ne partage pas forcément Alain Riou qui voit lui plutôt le verre à moitié vide et les conséquences pour ce petit coin de nature préservé auquel il est attaché : « Pour faire la nouvelle route, il va valoir prendre trois hectares de terrain. Et les nuisances sonores, la poussière, tout cela va exister même si la carrière est plus éloignée des premières maisons ». Quant à l’interdiction pour Terréal de demander une extension géographique du périmètre d’extraction prévue dans l’arrêté préfectoral, Alain Riou se montre sceptique. « Dans quinze ans, qui nous dit que la position actuelle des services de la préfecture n’aura pas évolué… »

Cette analyse de la situation pousse d’ailleurs les membres de Vexin Nature Qualité de vie à se réserver le doit de déposer un recours dans les semaines à venir. Quant à la municipalité, elle a décidé de faire évoluer son plan local d’urbanisme « pour sanctuariser les terres autour de la carrière et acter sa non-extension », selon Jérôme Richard qui rappelle au passage qu’à l’origine l’ouverture du site aurait dû avoir lieu en mars de cette année. Et pour l’heure, il assure n’avoir aucune idée du calendrier des futurs travaux.

Source Le Parisien par Laurent Derouet 

15/04/2024

EDILIANS lance le PASS SOLAIRE : un accompagnement pour aider les couvreurs à devenir des experts du toit solaire !...

Edilians est une marque de référence pour les toitures en terre cuite, la rénovation énergétique et le solaire photovoltaïque. Expert de la toiture en France au travers de ses 9 appellations de terroir depuis 1811, et pionnier de la tuile solaire photovoltaïque universelle depuis 2002, Edilians crée aujourd’hui des solutions de toitures innovantes et durables au cœur de l’éco-habitat.

Alors que la rénovation énergétique est incontournable et que le photovoltaïque est en très forte croissance pour répondre à un double besoin de réduction des factures d’énergie et d’autoconsommation, certaines entreprises de couverture hésitent encore à se diriger vers le solaire qui peut leur sembler complexe. Pourtant, en tant que garant de l’étanchéité de la toiture, intégrer cette prestation à celles qu’elles proposent déjà est plus que légitime. Aussi, EDILIANS, pionnier sur ce marché depuis plus de 20 ans avec une gamme de tuiles solaires et de panneaux intégrés au bâti, a décidé de les aider à démarrer cette activité en lançant le PASS SOLAIRE.

S’inscrivant dans la continuité de la signature de son partenariat avec APRIL Construction en début d’année afin de faciliter l’accès assurantiel aux professionnels, le PASS SOLAIRE est un accompagnement complet de A à Z pour devenir autonome dans la vente et la pose de systèmes photovoltaïques. Ce parcours personnalisé comprend tous les volets nécessaires pour développer une activité solaire avec :

  • une assistance assurantielle avec explication des démarches à effectuer pour bénéficier d’une couverture adaptée, point crucial dans le cadre du développement de cette nouvelle activité, avec possibilité d’être mis en relation avec APRIL Construction et de bénéficier de règles de souscriptions assouplies et de tarifs négociés par EDILIANS,
  •  une formation technique certifiante pour obtenir l’habilitation BP, obligatoire pour l’installation d’équipements photovoltaïques ainsi que la qualification QualiPV Bat sous forme de stage théorique et pratique, respectivement d’une durée d’un jour et demi et de 3 jours,
  • une formation à la pose des solutions de tuiles et panneaux solaires d’EDILIANS en situation réelle accompagnée d’une attestation de formation à leur mise en œuvre, document demandé dans les avis techniques et souvent par les assurances,
  • une journée de formation à la vente et au Simulateur Solaire, avec présentation de l’offre EDILIANS et de ses avantages,
  • un accompagnement sur la première vente et le premier chantier solaire photovoltaïque par un commercial et un technicien expérimentés d’EDILIANS.

Les éléments pertinents de cet accompagnement sont définis lors d’un entretien initial en fonction des besoins de l’entreprise, il est donc tout à fait personnalisé.

En déployant ce service complet, EDILIANS illustre une fois de plus sa volonté, au-delà de sa large gamme solaire résidentielle, de proposer un accompagnement complet de A à Z pour aider les professionnels à devenir des experts de la rénovation globale de la toiture. Destiné à développer et soutenir leur activité, le PASS SOLAIRE garantit en plus à leurs clients particuliers un toit solaire fiable et étanche, performant et durable, tout étant esthétique.

Source André Sudrie

14/04/2024

La briqueterie familiale de Pottenbrunn perpétue la tradition et cuit dans le dernier four circulaire d'Autriche

Quiconque a déjà pris le train pour traverser Pottenbrunn a remarqué la haute tour juste à côté de Geberit. C'est l'une des dernières briqueteries d'Autriche qui brûle encore traditionnellement à la main et dans un four circulaire.

Monica Nicoloso décroche toujours immédiatement le téléphone. Qu'il s'agisse de l'œuvre d'art de la nouvelle Europaplatz, que la briqueterie Nicoloso a contribué à concevoir. Ou bien prendre rendez-vous pour une visite de l'usine afin de découvrir les coulisses de l'entreprise traditionnelle Pottenbrunner. La question qui me vient à l’esprit : comment tout cela se passe-t-il ? Elle dirige l'entreprise en grande partie seule avec son père Vittorio Nicoloso, retraité depuis des années.

L'immense domaine comprenant la carrière d'argile, le dernier four circulaire d'Autriche, les demandes de particuliers de tout le pays et de l'Office fédéral des monuments, les voyages en Italie auprès d'entreprises de coopération. Monica Nicoloso gère tout cela.

Elle a « grandi » avec le métier, comme elle le dit. Son grand-père est arrivé à Pyhra à la fin des années 1950 ; la famille Nicoloso travaillait comme briquetier en Italie depuis plus de 400 ans. En 1975, le père Vittorio Nicoloso a repris la briqueterie de la commune de Pottenbrunn, qui se trouvait alors encore à l'époque, juste à côté de la ligne ferroviaire de l'Ouest.

Dernier four annulaire en Autriche

«C'est la seule entreprise en Autriche qui existe sous cette forme», explique Monica Nicolso. Le four circulaire, vieux de 150 ans, est le dernier en Autriche à être équipé à la main et encore utilisé pour la cuisson. Mais au début des années 2000, la famille a dû réfléchir aux mesures à prendre pour rendre l’entreprise viable.

Il a donc été décidé de passer de la production de briques pour la « construction de maisons » à des produits sur mesure et de créer une entreprise de briques. Le personnel qui partait à la retraite n'était plus pourvu et la production devint peu à peu plus petite et plus spécialisée. Néanmoins : « C’est un défi de préserver les bâtiments anciens ici sur le site. »

Des briques pour cuisines extérieures, caves à vin, fours à pizza et bien plus encore sont désormais fabriquées à Pottenbrunn. Et pour les bâtiments historiques comme le château de Schönbrunn, le cimetière central de Graz ou les viaducs de Mattersburg. Nous travaillons pour cela avec l’Office fédéral des monuments. Les défis sont de taille : les briques doivent correspondre au reste du bâtiment historique en termes de couleur, de forme et de texture. « Autrefois, les couleurs émergeaient naturellement de l'argile, mais aujourd'hui elles sont imitées avec beaucoup d'expérience », explique Nicoloso.

Les briqueteries ont été créées là où il y avait de l'argile. L'argile de Pottenbrunn est également directement à l'origine de la production. L'emplacement était donc idéal : les rails passent également juste à côté.

Le processus pour une brique est toujours le même : les briques sont produites, séchées et cuites. Il existe des modèles pour la forme. Leur fonctionnement est similaire à celui des moules à gâteaux : à la place de la farine, on saupoudre du sable pour que l'argile ne colle pas. Ensuite l'argile arrive, est retournée, séchée et cuite.

Une grande variété de produits sur mesure sont fabriqués à Pottenbrunn

C'est à cela que sert le grand four circulaire de Pottenbrunn. Si vous le cherchez, vous ne devriez pas pouvoir voir le four à cause de toutes les briques. Car le grand « bâtiment » rond situé juste à côté de la cheminée n'est pas vraiment un bâtiment, mais le four lui-même : environ 70 mètres de diamètre, deux niveaux, des chambres de combustion différentes.

« Le four fonctionnait du début à la fin de la saison, sept jours sur sept, 24 heures sur 24. Aujourd'hui, selon les besoins », explique Monica Nicoloso.

Lors des visites, Monica Nicoloso conduit les invités dans une chambre du four à briques ; dès que la lumière s'allume, un mur de briques se révèle et la taille du four devient encore plus claire. Théoriquement, vous pourriez même marcher en rond, d’où le four « à anneau ».

Une science et un métier qui s'enseigne aux classes scolaires, aux étudiants et même aux architectes lors de visites guidées. Le four circulaire et la briqueterie sont un morceau d'histoire vivante qui peut encore être vu de près à Pottenbrunn.

Source Noen

13/04/2024

La briqueterie Gauvrit à Aizenay accueillait la Journée européenne des métiers d’art

Pour la Journée européenne des métiers d'art, la briqueterie des frères Gauvrit ouvre ses portes à Aizenay. L'occasion de découvrir une histoire riche enracinée dans l'argile.

La briqueterie Gauvrit créée en 1868 accueillait ce 6 avril neuf exposants et proposera des ateliers de terre cuite. 

Si la briqueterie des frères Gauvrit a été retenue par la mairie d’Aizenay pour accueillir la Journée européenne des métiers d’art, samedi 6 avril, c’est qu’elle est d’envergure internationale.

Tout a commencé en 1868, avec désormais la sixième génération aux commandes d’une entreprise familiale. Le four à cuisson de Pierre Gauvrit est d’époque. Ce sont maintenant Jean-Paul et Pascal Gauvrit, ses descendants, qui le font fonctionner.

« Avec mon frère, nous produisons des briques en terre cuite », résume Jean-Paul. « Nous travaillons beaucoup sur les Monuments historiques. Notre cocorico national, c’est ça ! Mais nous sommes en relation avec la Belgique, l’Angleterre, l’Allemagne, le Luxembourg, la Suisse, l’Autriche, l’Espagne, l’Ukraine… »

La liste est longue comme le bras. Grâce à des coups de projecteurs donnés sur le travail réalisé pour les châteaux de Fontainebleau et de Chambord, le Musée de la libération aux Invalides, l’ancien théâtre de La Roche-sur-Yon, le phare de la Baleine sur l’île de Ré et le logis de la Chabotterie.

Tuiles, carreaux, briques

La gamme de produits étendue des tuiles aux carreaux de terre et aux fameuses briques est produite sur place.

« Si notre ancêtre s’est installé à Aizenay et que nous y sommes restés, c’est qu’il y a un gisement important d’argile tout autour de la forêt », témoigne Jean-Paul Gauvrit. « Il faut comprendre qu’en 1868 à la création, il y avait 120 tuileries en Vendée. Nous sommes aujourd’hui une vingtaine en France. »

La carrière permet de récolter en surface encore 60 à 70 % de l’argile nécessaire. « Le reste vient d’autres départements ou d’ailleurs », constate le briquetier.

Comment expliquer que la demande afflue toujours autant ? « Il faut reconnaître nos qualités. La première, c’est la terre. Nous savons la cuire. Il y a aussi notre savoir-faire. Et le fait de trouver l’adéquation entre la terre et le produit final. On essaye de travailler consciencieusement et le résultat dépasse nos espérances ! »

Au point d’obtenir en 2009, 2014 et 2022 le label Entreprises du Patrimoine vivant. Et d’avoir donné l’exemple à la 7e génération, encore jeune, mais attirée par l’activité. « Une partie de cette génération est encore étudiante », sourit Jean-Paul Gauvrit.

« Le plus jeune à 8 ans. Il veut écrire à Emmanuel Macron pour avoir une autorisation présidentielle permettant de commencer à travailler la brique plus tôt que les autres… »

Au programme de la Journée européenne des métiers d’art

Si la Journée européenne des métiers d’art a vu le jour en 2002, ce n’est que sa troisième édition qui a eu lieu à Aizenay, samedi 6 avril. Avec en site d’accueil la briqueterie des frères Gauvrit, à la Gombretière.

Le thème : Sur le bout des doigts. Et des portes qui s’ouvrent de 10h à 13h et de 14h à 18h aux Terres cuites d’Aizenay, pour accueillir neuf stands de créateurs complétant la présentation des briques locales.

Sur place, une tapissière décoratrice, un potier, un boulanger qui font déguster des fouées, un sculpteur, un maroquinier-sellier ou encore une adepte du crochet, un vannier, un ébéniste d’art et une démonstration de taille de pierre et dentellière.

Pour faire des étapes entre les flâneries d’un stand à l’autre ? Des ateliers enfants tenus par l’association Familles rurales et le Conseil des Sages à 10 h 30, 11 h 30, 15 h 30 et 16 h 30. Ceci pour pratiquer gratuitement la composition florale. En parallèle, Jean-Paul et Pascal Gauvrit, propriétaire des lieux, assureront des visites guidées toute la journée.

Journée européenne des métiers d’art, samedi 6 avril, à la briqueterie Gauvrit, 1 rue des Chaufourniers, Aizenay.

Source Actu

12/04/2024

Cosmec reçoit une nouvelle commande de Wienerberger

La commande concernait l’installation d’équipements de manutention automatisés modernes dans l’une des installations autrichiennes du groupe.

Cosmec a récemment démarré une nouvelle ligne de production de produits de parement pour Wienerberger, le leader mondial des matériaux de construction.

Le projet, réalisé dans l’une des installations autrichiennes du groupe, prévoyait l’installation d’une ligne automatique de manutention de briques conçue pour les produits particulièrement difficiles à manipuler en raison de leurs différentes formes et tailles. Une étude préliminaire détaillée, réalisée en étroite collaboration avec le service technique de Wienerberger, s'est avérée cruciale pour la réussite du projet.

Le système utilise un logiciel simple et intuitif et des dispositifs de communication homme-machine pour garantir une facilité d'utilisation, tandis que sa capacité à réduire les arrêts de ligne garantit une efficacité maximale de l'usine et une réduction des coûts de production.

Source CeramicWorldWeb

11/04/2024

Nouvelle-Zélande : la Commission autorise une joint venture d'entreprises de briques en terre cuite

La Commission du commerce de Nouvelle-Zélande a autorisé CSR Building Products Limited et Brickworks Building Products (NZ) Limited à créer une coentreprise pour fournir des briques en terre cuite en Nouvelle-Zélande. 

Le Dr Mark Berry, président de la Commission du commerce, a déclaré qu'il était peu probable que l'accord réduise sensiblement la concurrence sur le marché néo-zélandais pour la fabrication, l'importation et la fourniture de briques en terre cuite.

Source Pysmts


10/04/2024

Matériaux de construction: La crise va s’accentuer en 2024

La crise du secteur des matériaux de construction va s’accentuer en 2024, conséquence logique du recul de l’immobilier, estiment les professionnels dans une enquête publiéepar une association des industriels du secteur (AIMCC).

En 2023, 86% des acteurs interrogés dans cette enquête « ont connu une baisse d’activité« , dont 47% ont enregistré une baisse supérieure à 5%. Pour 2024, la proportion des acteurs qui s’attendent à une baisse prononcée de leur activité grimpe à 73%, selon cette enquête à laquelle près de trois quarts des organisations professionnelles du secteur ont répondu.

La baisse de la demande au centre des préoccupations

Parmi les principaux freins à l’activité dans les mois à venir, « les contraintes financières (difficultés de trésorerie, endettement) et la baisse de la demande sont très largement au centre des préoccupations des industriels« , a indiqué l’Association française des industries des produits de construction (AIMCC) dans un communiqué.

En conséquence, ils réclament aux pouvoirs publics un « soutien à l’activité des entreprises« , avec une « politique de la relance (de l’immobilier) neuf et des rénovations d’ampleur« .

« L’absence de politique claire concernant le logement » des derniers gouvernements « a été un facteur aggravant de la crise qui s’annonce« , a déploré Philippe Gruat, président de l’AIMCC, lors d’un point presse.

Il a toutefois salué les annonces du Premier ministre Gabriel Attal, sur la « simplification des normes », tout en attendant de voir comment le gouvernement compte les appliquer.

Des marges en baisse

Le chiffre d’affaires du secteur est resté en revanche relativement stable en 2023, un constat qui s’explique par la répercussion de l’inflation des coûts de production sur les prix de vente, selon l’AIMCC. Toutefois, cette répercussion n’est que partielle et il y a « une baisse de marge très claire dans l’industrie« , souligne-t-elle.

Les perspectives sont un peu hétérogènes, selon le type d’acteur, une partie des entreprises du gros œuvre (filière du béton) anticipant une baisse supérieure à 15%, alors que le second œuvre (isolation, plâtre, fenêtres) prévoit des baisses n’allant « pas au-delà de 15%« , précise l’AIMCC.

Pour autant, la majorité (60%) des entreprises interrogées estiment que cette crise n’aura pas d’impact significatif sur leurs effectifs permanents, lesquels devraient « rester stables, voire progresser en 2024, malgré la conjoncture« .

Cela s’explique par le fort recours du secteur à l’intérim, premier « levier » de baisse des effectifs cité par les entreprises pour s’ajuster.

La transition écologique, une priorité de long terme

Concernant la transition écologique du secteur et sa décarbonation, elle demeure une « priorité de long terme« , selon M. Gruat, qui a toutefois prévenu que « lorsqu’une crise de ce niveau là se profile, la première action, c’est aussi la survie de nos entreprises et la solidité de leurs bilans« .

Enfin, s’agissant de l’objectif fixé par le gouvernement de 200.000 rénovations thermiques d’ampleur, il ne pourra être atteint que sous réserve de mesures complémentaires, notamment « un dispositif d’octroi des aides et d’accompagnement rapidement opérationnel et efficace » et un renforcement de l’Agence nationale de l’habitat (Anah) « pour faire face à l’afflux de dossiers« .

Source MySweetImmo

09/04/2024

Bienvenue à Munich - bienvenue à Ceramitec 2024 !

 Maritta Lepp, directrice de l'exposition Ceramitec, Messe München GmbH

Ce sera bientôt à nouveau le moment : ceramitec ouvre ses portes et promet d'être LE rendez-vous de tous ceux qui s'intéressent aux technologies, innovations et matériaux liés à la céramique et à leurs applications.

Nous attendons plus de 470 exposants venus de 37 pays, dont 175 issus des seuls secteurs de la céramique d'argile lourde et des matières premières et additifs. Parmi eux, plus de 60 exposants participent au salon pour la première fois ou y reviendront après 2018. Nous sommes bien entendu très heureux de cet engagement aussi fort envers ceramitec.

Avec une part internationale de 65 pour cent des entreprises participantes, nous sommes sans aucun doute à la hauteur de notre prétention d'être le salon leader international. Cette diversité d'exposants n'attire pas seulement à Munich des visiteurs professionnels du monde entier. Il promet également un large éventail d’innovations et de solutions aux défis actuels auxquels l’industrie est confrontée, tels que les prix élevés de l’énergie, l’inflation et la pénurie de main-d’œuvre qualifiée. Il est tout aussi important que les entreprises mettent en place des processus de production plus durables et s’adaptent aux exigences de la numérisation.

ceramitec offre précisément les meilleures conditions pour répondre à ces questions : il ne s'agit pas seulement d'un salon, mais aussi d'une référence et d'une source d'inspiration importante pour le développement futur de l'industrie céramique. Notre programme de conférences « Ceramitec talks », avec un total de 30 présentations prospectives dans deux forums, servira de plate-forme de transfert de connaissances et de mise en réseau. Le thème dominant sera l’utilisation efficace des ressources. De tout nouveaux matériaux, technologies et procédés entreront en scène.

Enfin, le parallélisme renouvelé avec analytica, le salon leader mondial des technologies de laboratoire, de l'analyse et de la biotechnologie, constitue un autre point fort pour nos participants, en particulier ceux du secteur des argiles lourdes et des matières premières. Cette colocalisation a déjà fait ses preuves en 2018 et 2022 et offre des synergies pour les exposants et les visiteurs des deux salons.

Comme vous pouvez le constater, il n’y a pas de meilleure opportunité d’obtenir des informations complètes, de réseauter et de vous positionner pour l’avenir en peu de temps. Cela est particulièrement précieux dans des périodes comme celle-ci, où les marchés et les conditions-cadres évoluent très rapidement. Nos clients et partenaires attendent donc avec impatience le prochain salon. Et personnellement, j'attends avec impatience quatre jours de salon riches en événements, un dialogue tourné vers l'avenir et de nombreuses rencontres intéressantes.

A bientôt ici avec nous à Munich.

Source ZiegelIndustrie International

08/04/2024

wienerberger/Porotherm: Nouvelle fiche FDES pour les briques bas carbone de 20 cm Porotherm à 18,3 kg CO2/m2

La nouvelle Fiche de Déclaration Environnementale et Sanitaire (FDES) des briques de structure de 20 cm posées à joints minces Porotherm, marque de wienerberger, est en ligne sur la base INIES.

Plus loin pour la décarbonation de nos produits Porotherm

Calculée sur l’Analyse du Cycle de Vie des produits, celle-ci affiche une réduction significative de l’impact carbone de ces produits, passant de 26,6 kg à 18,3 kg CO2 /m². Ce résultat est le fruit d’une politique environnementale forte mise en place par wienerberger, pour parvenir à la neutralité carbone en 2050. L’industriel peut ainsi proposer dès à présent à ses clients des briques bas carbone qui répondent parfaitement aux exigences 2025 des seuils carbone portées par la RE2020.

Les produits Porotherm concernés

Valable durant 5 ans, cette nouvelle FDES concerne les briques de structure de 20 cm posées à joints minces GFR 20, GFR20 Th+, R20, NATURbric, HOMEbric, CITIbric et CITEbric. Cet outil de référence pour l’évaluation de la performance environnementale des bâtiments garantit ainsi aux clients de wienerberger que ces briques bas carbone répondent parfaitement aux exigences de la RE2020, y compris aux nouveaux seuils d’émissions carbone pour les produits de construction applicables au 1er janvier 2025 en maison individuelle ou en logement collectif.

Une gamme de briques bas carbone

Nous vous proposons ainsi la brique bas carbone avec une empreinte carbone réduite de -25%* pour l’ensemble des briques Porotherm de 20 cm posées aux joints minces (Fiche de Données Environnementales et Sanitaires disponible sur la base INIES).

*- 25% par rapport à l’impact carbone d’une brique Porotherm de 20 cm d’épaisseur cuite à 100% au gaz naturel.

Source wienerberger

07/04/2024

Le constructeur Maisons Brand a réalisé la première maison individuelle avec la brique de 20 ISObric®

A Wattwiller (68), Maisons Brand construit une maison individuelle performante grâce à la brique de 20 cm ISObric® de Porotherm.

A Wattwiller (68), le constructeur Maisons Brand a réalisé la première maison individuelle en France avec la brique de 20 cm à isolation intégrée ISObric® de Porotherm, marque de wienerberger. Grâce à cette solution innovante, Maisons Brand a été capable de faire gagner 2,32 m² habitables à son client tout en gardant la même emprise au sol, pour un gain sur l’opération estimé à plus de 8 000 € TTC.

Cette innovation issue de l’expertise industrielle de wienerberger et du savoir-faire acquis sur le développement de la solution Climamur®, se présente comme une véritable révolution dans la construction de murs de structure. Elle répond ainsi parfaitement aux enjeux de la Règlementation Environnementale 2020 et aux défis constructifs d’aujourd’hui, pour un habitat confortable, sain, durable et économe.

Source wienerberger

06/04/2024

VETAbric et Rairies Montrieux habillent 2 tours rue Tolbiac

Après plus d’un an de travaux, nous partageons les photos de la réhabilitation thermique des 2 tours de 101 logements rue de Tolbiac à Paris. 

Ce projet conçu par ITHAQUES pour le compte de la RIVP a été réalisé avec  les panneaux VETAbric associés aux plaquettes Montgris et Montbeige (Rairies Montrieux) par l’entreprise GENERE. 

Avec ce chantier de grande ampleur en plein cœur du XIIIe arrondissement, on mesure aisément les nombreux atouts de nos panneaux VETABric : 

  • rapidité de pose, 
  • pose au-dessus de 28m en 4è famille, 
  • angles spécialement fabriqués pour ce chantier, 
  • pose à la verticale, 
  • homogénéité de la façade…

05/04/2024

Wienerberger veut continuer à exploiter et à agrandir sa carrière de Saint-Étienne-sur-Reyssouze

Wienerberger est une société de fabrication de briques. Elle extrait de l’argile de deux carrières locales. La société souhaite agrandir ces dernières.

Olivier Bourdoncle, directeur, et Solène Quinot, géologue en charge des carrières.  

La société Wienerberger, implantée à Pont-de-Vaux depuis 2000, produit des briques de structure destinées à la construction de bâtiments.

Olivier Bourdoncle en est le directeur depuis 2021. Il emploie 80 salariés dont 55 travaillent sur le site même. « Nous travaillons 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24. De notre usine moderne sortent 150 000 tonnes de briques par an et nous produisons l’équivalent d’une maison de 120 m2 en une heure », souligne Olivier Bourdoncle.

Entre l’arrivée de la matière brute sur le site et la mise en palette de la brique, il faut compter 4 jours de process.

Source Le Progrès par Pascal Coulas 

04/04/2024

Des sédiments marins pour produire un béton écologique sur le Bassin d'Arcachon

Zoom sur un matériau de construction pour Bien dans ma ville : le béton écologique issu du Bassin d’Arcachon.

Du béton écologique en Gironde 

Une fois n’est pas coutume, Bien dans ma ville ne s’intéresse pas à un bâtiment, ni même à une exposition, mais à un matériau de construction. Zoom sur le béton écologique issu du Bassin d'Arcachon. Chaque année, ce sont 9 millions de m3 de sédiments qui sont dragués dans la Gironde, dans le Bassin d'Arcachon, à Bayonne et à La Rochelle. Aujourd'hui, ces matériaux sont, soit rejetés en mer, soit stockés sur le sol à Arcachon. En parallèle, la demande croissante en matériaux de construction risque de conduire à l'épuisement des ressources naturelles.

De sédiments à matériaux de construction

Les chercheurs ont donc planché pour transformer ses sédiments en matériaux de construction. Les premières études ont été lancées en 2019 par l'Université de Bordeaux, le Grand Port Maritime de Bordeaux et la Fédération nationale des travaux publics. Ce projet baptisé "ValoSed" a permis de créer des formules de bétons écologiques.

Le béton écologique, késako ?

Les sédiments sont constitués en moyenne à 80% de vase et à 20% de sables. Pour produire un béton écologique et remplacer le ciment, ValoSed a réussi à produire à partir de cette vase un liant en y ajoutant du sable avec les différentes tailles de cailloux que l'on trouve dans l'estuaire. Ce nouveau béton écologique offre la même résistance mécanique voire même supérieure aux liants traditionnels ! Et le bilan carbone prévisionnel de ces bétons sans ciment a permis de calculer un gain d'émission de CO2 de 20 % ! C'est tout bénef !

Ces bétons écologiques servent déjà à combler des trous, à construire des pistes cyclables et à terme ils pourront être employés pour réaliser des voies poids lourds.

Source France Bleu Girondepar  Philippe Vigier , Marie-Corine Cailleteau


03/04/2024

Bio’Bric, des briques en terre cuite pour limiter les ponts thermiques

Les murs 100 % terre cuite répondent aux exigences de la RE 2020 sur la performance énergétique des constructions neuves. Ils réduisent l’impact environnemental et la consommation énergétique du bâtiment, tout en étant abordables.

Le choix des matériaux utilisés est crucial pour un logement confortable, économique et écologique. Les constructeurs doivent trouver le parfait compromis entre leurs propriétés et les contraintes qu’ils doivent satisfaire, explique l’académie Aix Marseille. Afin d’assurer la performance thermique des bâtis, les constructeurs peuvent d’ores et déjà adopter le système de construction 100 % terre cuite. Outre son coût réduit, ce matériau naturellement isolant et à faible impact carbone évite la perte en surface habitable.

Améliorer la performance thermique des constructions

Le « Pack logement collectif » développé par l’entreprise Bio’Bric permet d’homogénéiser la façade et d’éviter les déperditions de chaleur. Naturellement isolants, ces éléments en terre cuite, dont l’épaisseur de l’isolant est réduite de 4 à 6 cm, permettent de gagner de la surface habitable. Les consommations énergétiques sont également limitées grâce à la performance thermique du logement. Il associe les briques de mur à des accessoires thermiques en terre cuite, à savoir :

  • des planelles d’about de plancher isolées ou alvéolaires pour traiter les ponts thermiques ;
  • une gamme de briques de murs alvéolées procurant une résistance thermique comprise entre 1,00 et 1,50 m².K/W ;
  • des briques à bancher-acrotère pour traiter les ponts thermiques en acrotères haut et bas ;
  • un coffre de volet roulant en terre cuite innovante, pratique, performante et esthétique.

La terre cuite pour réduire les coûts de construction et l’impact carbone des bâtiments. 

Utiliser la terre cuite pour limiter les coûts et l’impact carbone

L’utilisation de la terre cuite permet de réduire les dépenses liées à l’élévation des murs de 35 % selon l’entreprise. Les constructeurs bénéficient d’un gain considérable sur le coût de la maçonnerie. Par ailleurs, les planelles isolées évitent de recourir à des rupteurs thermiques onéreux. Cette solution réduit par ailleurs l’impact carbone du bâtiment. En effet, la marque emploie de l’argile géosourcée et renouvelable, extraite à proximité de ses sites de production. Le fabricant se distingue de plus par l’utilisation massive d’énergie décarbonée pour la production de ses briques. Cela permet de diminuer les émissions de CO2 de 45 %. D’ici à 2027, elles seront réduites jusqu’à  90 %.

Un impact environnemental réduit

Selon les explications du groupe Bouyer Leroux, différents projets sont déjà mis en place afin d’atteindre cet objectif. Il bénéficie d’un financement France Relance « Décarbonation de l’industrie » pour deux d’entre eux. L’utilisation de l’air chaud en sortie de four pour le séchage des briques ainsi que les foyers biomasse sont parmi les procédés écologiques déployés par Bio’Bric. Dans le but de rendre les briques plus isolantes et légères, le fabricant intègre de la biomasse (sciure de bois et coques de tournesol) au mélange argileux. Pour la cuisson, il privilégie la sciure de bois qui produit de l’énergie au contact de l’air chaud.

Un système constructif 100 % terre cuite.

L’entreprise a également investi pour l’installation de panneaux solaires. Ces derniers permettent de couvrir 100 % des besoins électriques des sites. Le choix de ce matériau plus écologique et performant thermiquement permet aux acteurs du bâtiment d’adopter un système constructif durable. Pour en savoir plus : biobric.com. Que pensez-vous de ces matériaux de construction ? Je vous invite à partager votre avis, vos remarques ou nous signaler une erreur dans le texte, cliquez ici pour publier un commentaire .



Source NeoZone par Christiana Ravolanirina


02/04/2024

Frédéric Didier, pilote du rapprochement de Wienerberger et Terreal en France

Nommé directeur général de Terreal France et de Wienerberger France, Frédéric Didier doit mener à bien le rapprochement des deux fabricants de matériaux de construction en terre cuite, dans un contexte de demande chahutée et de transition écologique.

Frédéric Didier était jusqu'alors DG de Wienerberger France.

Un nouveau pilote pour deux acteurs des briques et des tuiles. Frédéric Didier, 47 ans, a été nommé directeur général de Terreal France et de Wienerberger France le 1er mars 2024, chargé du pilotage stratégique et du développement des entreprises. Ce diplômé d’un master en commerce et marketing de l’Esidec–ICN de Nancy-Metz était, depuis 2020, directeur général de Wienerberger France.

Aussitôt le rachat du fabricant français de matériaux de construction en terre cuite Terreal conclu par l’autrichien Wienerberger (en France, en Espagne, en Italie, aux Etats-Unis et en Allemagne), le 29 février dernier, un comité exécutif commun a été mis en place. «L’idée est de créer un leader européen et français du secteur, et de jouer un rôle clef dans la décarbonation. Le profil de la nouvelle entité est d’être un fournisseur référent dans l’enveloppe bâtiment : couverture, solaire, structure, façade», expose Frédéric Didier à L'Usine Nouvelle.

En 2022 en France, Wienerberger était numéro deux dans la brique de structure et numéro trois dans la tuile (755 collaborateurs, 8 usines de tuiles et de briques, 222 millions d’euros de chiffre d’affaires) et Terreal troisième dans la structure et deuxième dans la couverture (1541 personnes, 17 sites industriels, 490 millions d’euros de chiffre d'affaires). 

Un parcours dans les matériaux de construction

Frédéric Didier débute sa carrière dans le groupe Holcim en 1999, où il a notamment occupé les fonctions de responsable commercial régional sur le ciment (Ciments d’Origny), et directeur national des ventes de liants hydrauliques routiers et des produits spéciaux d’Holcim France. En 2013, il rejoint le producteur de matériaux Eqiom France en tant que directeur de région Alsace, Lorraine et Pays-Bas sur les granulats issus de carrières, avant d’être nommé directeur général adjoint de Wienerberger France en 2020.

«Le groupe a une culture décentralisée. Les pays sont assez souverains. Ce qui est intéressant dans cette approche, c’est d’être dans cet esprit de croissance», souligne le dirigeant. Dans le cadre de son nouveau poste, il chapeautera aussi les entités de l’Espagne (une usine de production de briques de structure et deux marques sur les composants de toiture), et l’export vers les pays d’Asie de l’Est.

Passionné par le ski et la montagne, Frédéric Didier est aussi président de la Fédération française des tuiles et briques, et président du Centre technique des matériaux naturels de construction. Il est également membre de l’association Promotoit, de la Commission transition écologique et économique du Medef, et de l’Association des industries des produits de construction.

Un nouveau comité exécutif

Même si les deux entreprises ne fusionnent pas juridiquement, l’acquisition de Terreal par Wienerberger se conclut par la mise en place d’un nouveau comité exécutif commun. Précédemment directeur général de Terreal France, Jean-Baptiste Fayet devient directeur général adjoint et directeur commercial et marketing pour Terreal et Wienerberger en France.

Directeur général délégué en charge de la finance, des achats, du juridique et des systèmes d’information de Wienerberger France, Mathieu Ungerer étend ses responsabilités aux deux entités. Idem pour Olivier Butel, directeur des opérations chez Terreal, qui occupe étend ses fonctions à Wienerberger en France. Directeur de la stratégie, du business development et de la RSE pour Terreal, Julien Chnebierk est pour sa part nommé directeur de la stratégie, de la RSE, et de l’intégration des deux entreprises.

L’immobilier met les briques et les tuiles en difficulté

Les difficultés de l’immobilier se répercutent sur le marché des matériaux de construction. En 2023 les livraisons de briques – surtout utilisées dans la construction neuve – ont chuté de 25% en France, à 1,4 million de tonnes. Les livraisons de tuiles ont pour leur part reculé de 19%, là aussi suite à la plongée du nombre de mises en chantier, mais aussi face au calme plat constaté sur le marché de la rénovation et à des stocks encore nombreux chez les constructeurs et dans les négoces.

En termes de production, «les industriels ont maintenu des niveaux de production permettant de reconstituer les stocks, historiquement bas», précise la Fédération française des tuiles et briques, avec l’équivalent de plus trois mois de chantiers. Pour autant, la production de briques de structure a accusé un recul de 18,5% en 2023, et celle de tuiles de 8%.

Source L'Usine Nouvelle par Franck Stassi